Bayonne sous les Cendres
sur Club Table Ronde au format (1.7 Mo)
Contient : et de (19)(...) Des hommes de Toribio surveillent les étudiants et repèrent les éléments susceptibles de venir grossir les rangs de cette élite navale. Ce fait est, en réalité, un secret de polichinelle,et denombreux étudiants espèrent bien être approchés pour subir 'l'entrainement spécial'. Voila pourquoi la plupart de ces jeunes redoublent d'audaces tout au long de leurs études. (...)
Mais le tracé initial du fleuve n'est pas facilement navigable et seul des bateaux à faibles tirages peuvent s'y aventurer. En effet, peut de travaux de réaménagement du lit historique on été réaliséset dece fait on peut croiser absolument n'importe quoi sous le niveau de l'eau. Lorsque Toribio réhabilita la ville, il s'occupa d'abord des terres en hauteurs, beaucoup moins touchées par le raz de marrée. (...)
Et ce fus là le premier vrai chantier de rénovation de Bayonne : la prison du Boulevard Alsace-Lorraine. Ce bâtiment fut choisit en raison de sa tailleet desa robustesse plus que de sa fonction première, et au début de sa nouvelle exploitation, le lieu servait à la fois de prison et d'hôtel ! (...)
On trouve aussi un peu vers l'est de cette place l'ancien cimetière de Bayonne qui à été relativement épargné par le cataclysme en fonction de sa position élevé et dans les terres. Ce cimetière est toujours ouvert aujourd'huiet denombreux Bayonnais y sont encre enterrés. Bien sur, ce cimetière est également le lieu de bien des légendes qui couvrent parfois des actes de contrebandes ou autres, en raison surtout de sa position proche de la frontière. (...)
Ainsi, le bon Père Ohri se sent un peu comme un missionnaire dans une lointaine contrée hostile. L'hostilité lui provenant de la Cathédrale de Bayonneet deson Cardinal. Mais le Père Ohri est un homme au caractère bien trempé qui ne se laisse pas impressionné si facilement ! (...)
Sa situation en hauteur lui à permis de ne pas souffrir du Raz de marée, mais d'autres phénomènes comme les tremblements de terre l'ont tout de même affectée. L'entrée est gardée continuellement par deux gardes en faction,et dejour les allées et venus de cavaliers sont fréquentes. Cette caserne était à l'origine une IUT en informatique et l'idée de la transformer en caserne à vu le jour peut après que la vie soit revenue dans le quartier. (...)
Le Cardinal souhaite vivement se débarrasser de ce gêneur, mais le vieil homme est futé : il se cache derrière la population du Petit Bayonne, égarée par ses visions délirantes de Chrétien dérangé. De Caumont sait toutefois que le vieil homme manque de moyenset desoutien en ville, aussi continue t'il à harceler le curé sachant pertinemment qu'il finira par céder. (...)
Le Cardinal est installé dans l'ancien diocèse. Il a annexé au passage tous les bâtiments de la rue de Lucet dela rue de l'Abesque qu'il à transformer en logement pour ses prêtres et en chambre d'hôtes pour les invités prestigieux. (...)
A tel point qu'on raconte que certains entrepreneurs ou marchands essaient de l'éviter à tout prix ! Mais par de subtil mélange de compassionet dedogmes religieux, la brave Soeur sait faire culpabiliser les grosses bourses afin de les délester quelques peu. (...)
Iniguez est un homme de paille et sa lui conviens. Il est chargé d'écouter ce qui se passe en ville, de faire respecter la loi communaleet dediriger les affaires courantes. Un emploi dont il se charge à merveille et qui lui conviens tout à fait. (...)
En guise de récompense, tous furent bénits et absouts de leurs fautes passés aux yeux de l'église ! La Cathédrale est, bien entendu, le lieu de prière, de recueillementet detoutes les grandes occasions religieuses de toute la ville, bien au delà du quartier, même si les habitants n'apprécient pas trop de voir les autres quartiers venir ici. (...)
Plusieurs fois, le gouverneur à menacer de lancer l'assaut contre ce quartier, mais cela n'est jamais arriver jusque présent. Les gens du quartier vivent d'élevageet decultures, chichement, mais avec une vive volonté d'autarcie impressionnante. Cette politique à attiré ici les plus réfractaires à une vie sociale « normale » et rare sont les gens extérieurs au Beyris à fréquenter des gens du quartier. (...)
Au final, certains de ces brigands se sont même installés ici, pouvant fuir rapidement en cas de problèmes, et gangrénant le quartier de leur mauvaise influence. * Communautés fermières du Golfet del'Aéroport : Les deux regroupements de fermiers qui fournissent Bayonne en fruits et légumes. On y cultive surtout des pommes de terres, des navets, des carottes, des pommes et des kiwis. (...)
Les fêtes de Bayonne en sont une preuve. Une fois par an, et pendant une semaine tous les habitants de la villeet denombreux touristes venus pour l'occasion se retrouvent dans le Petit Bayonne pour y faire la fête non-stop, traditionnellement habillé de leur tenue de travail ! De nos jours la couleur importe peu, mais on retrouve tout de même beaucoup de rouge, de blancet debleu également. On raconte que la population de Bayonne peut tripler pendant les fêtes. Pendant cette semaine les entreprises tournent au ralenti, les travaux de la zone portuaire sont arrêtés et les prisonniers sont gracieusement 'invités' à ne pas quitter leurs cellules. (...)
Comme de coutumes, les Fêtes commencent chaque année un mercredi soir. C'est le Maire qui ouvre les festivités en compagnie du gouverneuret detrois invités choisi un mois auparavant : un Gudari choisit par le gouverneur pour sa valeur, un ouvrier sélectionné pour son entrain au travail et un prisonnier gracié qui vit ainsi sa première soirée d'homme à nouveau libre (on se rappelle la aussi de l'année 72 ou le libéré fût tué seulement deux heures après le début des fêtes : il avait égorgé trois fêtards avec un tesson de bouteille et menaçait d'en tuer un quatrième lorsqu'il à été abattu par les Gudaris. (...)
Mais c'est certainement là une galéjade puisque les taureaux lâchés, une fois abattus, sont dépecés en public et grillé sur la place SaintAndré avant d'être distribué aux participants de la fête pendant le grand repas religieux donné en ce début de seconde soirée. Puis il est à nouveau temps de boireet dedanser jusqu'au matin suivant. La seconde journée est consacrée aux enfants. On les fais parader dans leur plus beaux vêtements de fêtes et on organise des jeux toutes la journée, dont la célèbre course en barque à la Place Réduite (sous très haute surveillance) et le lâché de taureau pour enfant (en vérité un adulte coiffé de la tête du taureau de la veille). (...)
Le septième jour est toutefois consacré aux cérémonies de clôtures des fêtes qui comprennent une messe aux amis disparus (que ce soit pendant les fête ou avant...), une distribution de painset deviandes et enfin un discours de Monsieur le Maire pour encourager les Bayonnais face à l'année à venir. (...)
Le lendemain, personne ne va encore au travail. Les fêtes sont finies, mais il est temps de nettoyeret deranger la ville, sans oublier de libérer les lampadaires de leurs lourds fardeaux. Contrairement à ce que Bayonne connaissait avant le grand cataclysme, les fêtes actuelles sont assez meurtrières. (...)Un peu d'histoire : Comme nous le savons, au Pays Basque comme ailleurs, les grandes villes côtières furent rasées par le tsunami qui suivi la catastrophe. Bayonne ne fît pas exception à cette règle, et le nombre de mort fût considérable dans la citée, et dans tout le district. Longtemps, la ville resta à l'état de ruines malodorantes, à demi ensevelie dans la vase et à nouveau entourée de marais sombres et dangereux à pratiquer. Plus personne n'y vivait hormis quelques reclus ou criminels ...